16 mars 2015

La célébration de la journée internationale de la femme, le 8 mars, une opportunité capitalisée par les enfants du club « Roi Mathias 1er » en faveur de l’éducation de la jeune fille

L’éducation de la jeune fille dans nos communautés est victime de beaucoup de pesanteurs aussi bien culturelles, sociaux, religieuses, économiques que politiques.
Sur le plan national deux thèmes ont été proposés par les autorités administratives du pays pour célébrer cette année la journée dédiée à la femme, il s’agit de :
Thème 1 : Autonomisation de la femme
Thème 2 : Participation de la femme aux actions de la sociétés  
Les enfants du Club « Roi Mathias 1er » ne sont pas resté insensibles en recevant ces deux thèmes qui, du reste, ont rencontré leur vision car à son sein, le club est constitué de plusieurs jeunes filles, « futures mamans ».
Pour la matérialisation de cette idée, un atelier de conception des thèmes y afférant en guise de l’organisation d’une émission radio a été convoqué collectif des femmes en ville de Beni, à laquelle les enfants du club Mathias 1er ont eu le privilège d' y participer.
Depuis le lancement de son plan d'action en février dernier, le club  roi Mathias 1er mène à bien les activités transversales au vaste programme d'appui à l'éducation dans la région de Lubero et Beni que conduit EADEV avec l'appui financier de Save the children.
En cette journée internationale de la femme, une émission radio spéciale autour de la journée du 8 mars consacrée à la femme a été programmée le vendredi 6 mars. Cette émission s'est essentiellement focalisée à l’analyse des thèmes proposés par les enfants membres du club qui se sont choisis pour invités le personnel féminin de l’organisation EADEV qui les accompagne.
Pour permettre une large audition, l’émission, a été multilingue. Autrement, pour faire participer les auditeurs au thème du jour, un numéro de téléphone était communiqué en vue de faciliter les réactions en direct et par messages instantanés.
En résumé, l’émission « Table ronde pour enfants »  a été articulée sur 3 points majeurs ci:
  • l’historique de la journée du 8 mars 
  • l’état des lieux des droits des femmes dans notre région
  •  l’appropriation des thèmes du jour pour les femmes et les jeunes filles, futures mamans. C’est sous forme de débat ouvert que les enfants membres du club ont échangé avec les invités du jour.                                                                                        


Enfin, pour clôturer l’émission du jour, les enfants se sont exprimés pour donner leur point de vue sur l’autonomisation de la femme et sa participation aux actions sociale et politiques en RDCongo en général et particulièrement dans la région de Beni qui reste en proie de l’insécurité, et des violations des droits des enfants et des femmes. 

Le message des enfants du club « Roi Mathias 1er » a été formulé en terme d'observation et recommandation ci-après :  
1   L’autonomisation de la femme ou sa participation dans les affaires politiques n’est pas à décréter, C’est un processus
2   L’autonomisation de la femme, sa participation activer dans les actions du développement doit commencer par la préparation et l'encadrement de son jeune âge
3   A notre niveau, nous sommes convaincus que le chemin obligé pour y parvenir est la scolarisation. D'où la scolarisation discriminatoire constitue un frein à l'égalité de chance, le développement de filles et défavorise les jeunes filles en âge scolaire.
4   Elle suppose la fermeture des maisons de tolérance communément appelées QG où les jeunes filles sont exploitées sexuellement au profit de leur orientation vers des métiers autonomisant, c’est ce qu’on appelle communément «  réinsertion socio-économique »
5   Nous pensons que pour les jeunes adolescentes qui ont raté leur cursus scolaire normal, devraient bénéficier d’une alphabétisation professionnelle pour qu’elles deviennent utiles à elles mêmes et à toute la communauté
6   Elle suppose la réduction de la pauvreté dans notre société car sont les femmes qui sont plus affectées par celle-ci. La réduction de la pauvreté se traduirait par l’augmentation du revenu de la femme car “ l’avoir c’est le pouvoir”, dit-on.
   Une femme vulnérable ne peut pas avoir un pouvoir , un poids dans la société, elle est constamment vouée à la dépendance
7. Elle suppose une sensibilisation  des femmes et de la jeune fille à ne pas se faire écraser par le complexe d’infériorité vis-à-vis des hommes  et des jeunes garçons. Elles devront  avoir confiance en elles-mêmes pour qu’à l'avenir elles participes aux actions et deviennent autonome dans la gestion quotidiennes des choses qui la regardent.
Pour rendre les femmes plus autonomes et utiles  dans la société , la femme doit être  éduquée et préparée pour son avenir. Nous rejoignons ainsi la divise et la vision de l’ONG EADEV :  une bonne enfance, des adultes responsables »                                                  Depuis Beni, 
Le club des enfants du roi Mathias 1er

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